L'enfance de Bernadette Soubirous
Bernadette Soubirous n'était qu'une jeune adolescente de 14 ans lorsque la vierge Marie lui est apparue. Une série de 18 apparitions transformera sa vie à tout jamais et fera d'elle la porteuse du message de Lourdes.
La vie de Bernadette avant les apparitions
Fille de François et Louise Soubirous, Bernarde-Marie Soubirous est née à Lourdes le 7 janvier 1844 au moulin de Boly. Rapidement ses proches l'appeleront Bernadette. Ses parents ne sont pas pauvres, son père est meunier et locataire du moulin. Les affaires marchent bien. Elle est l'aînée de 9 enfants, dont 4 seulement arriveront à l'âge adulte. De santé fragile, en novembre 1844, elle ira en nourrice à Bartrès jusqu'en avril 1846. Elle revient au moulin, c'est l'époque du bonheur.
Son père et sa mère sont de braves gens, pieux et généreux avec les pauvres. Plus tard vont arriver les moments difficiles : décès des petits frères et soeurs et blessure grave du père au travail. Il perdra un oeil.
La "révolution industrielle" fera le reste. Le moulin ne rapporte plus de quoi payer le loyer et la famille est expulsée en juin 1854.
François, le père, loue un moulin plus petit et moins cher mais moins rentable. C'est à nouveau l'échec. Il devient manoeuvre. Louise, sa mère va faire des ménages et Bernadette reste à la maison s'occuper de ses frères et de sa soeur. Elle ne va pas à l'école et parle le bigourdan. Elle ne va pas non plus au catéchisme et donc ne peut pas faire sa première communion.
En 1854, Bernadette est atteinte du choléra. Elle vivra mais restera très fragile.
En février 1857, leur cousin, Sajous, accepte de les loger gratuitement dans une pièce appelée "le Cachot". C'est une ancienne cellule de prisonnnier. Une seule pièce, sombre et malsaine, leur servira de cuisine et de chambre pour 6 personnes.
De septembre 1857 à janvier 1858, Bernadette repart à Bartrès chez sa nourrice. Elle s'occupe des tâches ménagères et va garder les moutons.
Elle commence à apprendre le catéchisme et prépare avec bonheur sa première communion.
Elle revient en janvier 1858 au cachot retrouver les siens.
A partir de janvier, elle ira à l'hospice des soeurs qui font aussi école (les soeurs de l'instruction chrétienne de Nevers). Elle va régulièrement, avec sa soeur et des amies de son âge, ramasser du bois mort pour se chauffer dans le glacial cachot.